Une résidente de Normétal en Abitibi-Témiscamingue vit des moments difficiles depuis l’évacuation de sa ville en raison des feux de forêt.
• À lire aussi: Feux de forêt en Abitibi: une centaine d’animaux abandonnés ou évacués d’urgence
• À lire aussi: Quelque 1200 sapeurs combattront les feux sur le territoire d’ici le 12 juin
• À lire aussi: Feux de forêt: «C’est du jamais-vu», s’inquiète François Legault
En entrevue à l’émission «Le Bilan», Amina Nadeau explique qu’elle a quitté son domicile pour se rendre à La Sarre.
«Il y avait trop de fumée. C’était vraiment devenu irrespirable. C’est ce qui m’a vraiment poussée à quitter», dit-elle.
Amina Nadeau raconte que l’avis d’évacuation initial émis par la Ville de Normétal n’était pas obligatoire. Toutefois, avec l’imposant panache de fumée qui recouvrait sa ville, elle n’a pas hésité à évacuer.
«J’avais préparé quelques affaires vendredi soir [...] Honnêtement, si je pouvais amener toute ma maison, j’aurais amené ma maison. C’était vraiment déchirant pour du monde qui n’ont vraiment jamais quitté. Je regardais ma maison derrière moi et je me disais : est-ce que je vais retrouver ma maison?», a-t-elle confié.

TVA NOUVELLES
Alors que la situation des feux de forêt reste sous contrôle à Normétal, les citoyens du village voisin de Saint-Lambert craignent le pire.
«Je sais qu’à Normétal c’est stable [...] si Saint-Lambert est enflammé, Normétal est vraiment tout proche [...] c’est très inquiétant», a-t-elle partagé, alors que 5000 personnes de sa région ont été évacuées.
Malgré les avertissements émis par la SOPFEU, plusieurs personnes se sont aventurées en forêt dans les derniers jours.
La résidente de Normétal a un message pour les touristes et résidents qui s’aventurent en pleine nature sans se soucier des dangers encourus.

TVA NOUVELLES
«Ils ne savent pas quand l’alerte vient, ils ne savent pas que ça se peut se passer en une seconde. Il y a tellement de vent [...] je sais qu’il y en a qui pensent que ce n’est pas dangereux, mais ça peut vraiment virer à l’enfer très très vite. Je demande vraiment à tous les Québécois de penser à nous autres avant de quitter», prévient-elle.
Rappelons que les autorités ont dû secourir une vingtaine de personnes qui s’étaient aventurées en forêt en dépit des interdictions en vigueur.
*Voyez l’intégralité de l’entrevue ci-dessus*