Des employés d’une communauté autochtone ont effectué une tranchée d’un kilomètre pour protéger le Lac-Simon des feux de forêt qui pourraient détruire le territoire, en Abitibi-Témiscamingue.
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Cette tranchée d’une distance d’environ 1 kilomètre a été conçue pour créer une zone entre les résidences et la forêt.
Ainsi, celle-ci pourrait repousser les flammes dans l’éventualité où un incendie s’approcherait dangereusement.
Alors qu’ils n’avaient pas accès à des machineries pour couper les arbres, ceux-ci ont utilisé des excavatrices pour pousser les arbres.
La communauté autochtone fait un travail colossal, mais la qualité de l’air qui se détériore les rattrape tranquillement.
- Écoutez l'entrevue de Frédéric Verreault, directeur exécutif pour Les Chantiers de Chibougamau Ltée au micro de Mario Dumont, disponible en balado via QUB radio :
«On est encore en préalerte. Nos gens peuvent être évacués en tout temps. Aujourd’hui, il n’y a pas un risque, mais ce qui pose problème c’est la fumée. La fatigue se fait sentir dans nos équipes, mais on garde espoir. Il faut se tenir les coudes», commente le chef de la communauté de Lac-Simon, Lucien Wabanonik.
À Senneterre, des masques N-95 sont distribués aux citoyens qui travaillent à l’extérieur, en raison de la mauvaise qualité de l’air.
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