Québec serre la vis sur les taxis illégaux en instaurant trois nouvelles mesures qui concernent des comportements problématiques. Les contrevenants risqueraient des amendes salées allant jusqu’à 50 000 $.
Cette décision répond aux demandes d’Aéroports de Montréal (ADM), qui rapporte plusieurs problèmes de sécurité depuis les dernières semaines. La sollicitation et le manque d’autorisation sont les deux cas auxquels le gouvernement souhaite s’attaquer.
Les chauffeurs solliciteurs s'exposent ainsi à des amendes allant jusqu'à 50 000 $. Pour ceux qui roulent sans autorisation dans les lieux où elle est requise, cette contravention sera de 10 000 $. Dans le cas où un chauffeur ne serait pas en possession de l'autorisation qui lui a été délivrée, il s'expose à une amende de 250 $ à 750 $.
Que ce soit de toucher une personne ou ses biens, de la solliciter d’une façon persistante malgré son refus, de la suivre, de la menacer ou de l’injurier, toutes ces formes de sollicitation mériteront une forte amende.
Ces mesures concernent tous les chauffeurs qualifiés, dont les Uber.
Ces modifications ont été annoncées mardi matin par la vice-première ministre et ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, dans le cadre de la Loi concernant le transport rémunéré de personnes par automobile.
«La sécurité de la clientèle du transport par taxi est non négociable, donc nous prenons rapidement les mesures nécessaires pour remédier aux situations signalées dans les dernières semaines», a affirmé Mme Guilbault dans un communiqué de presse.