Bonne nouvelle pour les adeptes de plein air: la baignade et les loisirs maritimes pourraient être possibles dans la région de Sorel.
C'est ce qu'indique une nouvelle étude sur la qualité de l’eau du fleuve dans ce secteur. Elle révèle qu’en été et par temps sec, l’eau du fleuve en bordure de plusieurs parcs sera propice pour se baigner.
L’eau de cette région respecte désormais les normes qui déconseillent la baignade en cas de pluie perdurant depuis trois jours et totalisant plus de 10 mm. Avec les nombreux débordements d’eaux usées ayant déjà eu lieu dans la région de Sorel, la qualité de l’eau avait donc souffert d’une dégradation temporaire à cause des pluies qui surchargent le réseau d’égout.
Le maire de Saint-Joseph-de-Sorel, Vincent Deguise, affirme qu’aucune plage ou aucun autre aménagement n’est toutefois prévu à ce jour. «C’est sûr qu’on aimerait créer un réel accès avec Sainte-Anne-de-Sorel et les résultats positifs nous poussent à y penser de plus en plus», a-t-il mentionné en entrevue avec l’Agence QMI. Pour lui, il reste à voir si les résultats resteront stables au cours des prochains mois.
La Fondation Rivières souhaite également un meilleur tourisme pour cette région. «La collaboration ne manquera pas de faire émerger un récréotourisme encore plus diversifié dans la région de Sorel, déjà prisée des adeptes de kayak, de canot et de planche à pagaie», a indiqué le directeur général, André Bélanger, dans un communiqué.
Éviter un retour en arrière
De son côté, le maire de Sainte-Anne-de-Sorel, Michel Péloquin, se dit ravi de ce nouveau changement. «On veut que les citoyens et citoyennes puissent se réapproprier le fleuve à l'endroit même où une plage faisait la renommée du secteur dans les années 1930», a-t-il indiqué dans le même communiqué.
Les parcs de la Pointe-aux-Pins et de Henri Letendre étaient d’ailleurs des lieux de villégiature importants de la Montérégie à l’époque.
Pour prévenir un éventuel retour en arrière, la Fondation Rivières a recommandé une mise en place d’infrastructures vertes, la séparation du réseau unitaire et le débranchement de gouttières et des pompes d’assèchement.