Jean-François Mercier remplacera Mathieu Baron dans la deuxième saison de Quand les murs tombent. Il entend apporter son humour et son empathie aux cinq couples qui se lanceront dans des rénovations majeures dans le cadre de cette série de CASA misant beaucoup sur le volet humain.
L’humoriste, comédien et animateur est bien conscient que les couples peuvent se retrouver dans une situation périlleuse quand ils refont leur cuisine, leurs salles de bain ou qu’ils décloisonnent des murs pour créer une immense pièce principale dans leur maison. Il n’a jamais dû mettre fin à une relation pour cause de travaux. En revanche, il rigole en disant «avoir peut-être déjà vécu des séparations à cause de l’absence de rénovations!»
«Mon ex me disait qu’elle aimerait ça que quand quelqu’un entre dans la maison, il sache qu’il y a une femme qui habite ici. Je lui disais: "Si tu veux, on peut mettre une pancarte!" C’est quand même une source de conflits, les rénovations, car, elle, elle en aurait fait, mais il faut bien comprendre que dans notre cas à nous, c’est moi qui payais. C’est là que ça accrochait.»
La designer Paule Bourbonnais est de retour pour cette deuxième saison pour laquelle Avanti-Toast, qui produit ce rendez-vous avec la collaboration de Québecor Contenu, cherche présentement des couples qui se prêteront au jeu. Ceux-ci bénéficieront de l’aide et de l’encadrement de Mme Bourbonnais ainsi que d’une soupape, en la personne de Jean-François Mercier.
Ce dernier les rencontrera sur les chantiers pour les faire ventiler, en quelque sorte, les rénos s’avérant souvent un parcours du combattant ou un tour de montagnes russes. «On veut bien les accompagner à travers toutes les émotions qu’ils vivront», a dit celui qu’on a vu, cet hiver, dans la téléréalité Sortez-moi d’ici! de TVA.
En entrevue, Mme Bourbonnais raconte que les conflits ont souvent trait au coût des travaux, effectivement. «Mais même quand les deux paient à parts égales, il peut y avoir divergence au niveau des goûts. Elle veut un comptoir blanc et lui le préfère noir, alors c’est moi qui dois trancher!» a-t-elle souligné, disant qu’il est important que le décor soit harmonieux.
«Il y a beaucoup de psychologie à travers le design», a-t-elle ajouté, consciente que les couples dépensent des fortunes pour démolir leur cuisine, y ajouter un îlot et des cabinets à la dernière mode. Les impacts de la COVID-19 se font encore sentir dans l’industrie de la construction, notamment en raison des délais d’approvisionnement des matériaux et aussi parce que les entrepreneurs ont maintenant le luxe de choisir les contrats qu’ils réalisent. Heureusement, pour les besoins de l’émission, plusieurs équipes d’entrepreneurs seront à l’œuvre.
«Après cinq mois en moyenne, devant les délais, entre autres, les gens deviennent usés, fâchés et ça finit par s’immiscer dans le couple», a ajouté la designer, qui mène toujours de front de 25 à 30 projets à la fois.
Hybride entre un documentaire et une émission traditionnelle consacrée à la rénovation, Quand les murs tombent montre toutes les étapes des travaux, de la conception des plans et devis jusqu’au dévoilement, en passant par les hauts et les bas du projet de chaque couple.
Pour s’inscrire et être peut-être recruté pour la deuxième saison de Quand les murs tombent, on écrit à cette adresse.