Près d’un an après que leur employeur leur ait promis que la politique de télétravail serait permanente, des travailleurs de l’entreprise américaine d’assurance Farmers Group déplorent devoir se rendre au bureau trois jours par semaine.
Depuis que le nouveau directeur général, Raul Vargas, a annoncé le mois dernier que ses employés devaient revenir au bureau à raison de trois jours par semaine, la grogne se fait sentir chez le personnel de Farmers Group.
Ayant eu la promesse que la politique de télétravail était là pour rester, nombreux sont ceux qui ont fait d’importants choix de vie, dont vendre leur voiture, agrandir l’espace de travail à la maison ou même déménager dans une autre ville.
Plusieurs employés se sont ainsi révoltés sur la plateforme internet de médias sociaux destinée aux employés de Farmers Group, certains criant même à la syndicalisation, selon ce qu’a pu constater «The Wall Street Journal».
«J'ai vendu ma maison et j'ai déménagé plus près de petits-enfants. Tellement triste que j'ai pris une énorme décision financière basée sur un mensonge», a écrit dans une publication un employé de la division des sinistres.
D’autres auraient même été embauchés en tant que télétravailleurs. «C'est apparemment un coup de force franchement dégoûtant», a indiqué un autre employé de la division des réclamations médicales précisant que l’entreprise lui avait promis que sa politique de télétravail était là pour durer.
Du côté de l’administration de Farmers Group, on estime que ce changement de cap vise à «combiner le meilleur des deux mondes».
C’est une façon d’aller chercher «tout ce que nous avons tiré d’un travail flexible et virtuel avec tout le travail d’équipe et la collaboration que nous obtenons lorsque nous travaillons ensemble au bureau», a dit M. Vargas dans un courriel envoyé aux employés.
L’entreprise rappelle que le changement ne sera effectif qu’à partir du mois de septembre pour laisser le temps aux employés de s’ajuster.
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