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Périmètre de sécurité élargi: des résidents du Vieux-Québec en furie

Des pompiers de la Ville de Québec ont élargi le périmètre de sécurité autour du 45, avenue Sainte-Geneviève, dans le Vieux-Québec. La rue est maintenant bloquée.

Photo Agence QMI, Marcel Tremblay

Des pompiers de la Ville de Québec ont élargi le périmètre de sécurité autour du 45, avenue Sainte-Geneviève, dans le Vieux-Québec. La rue est maintenant bloquée.

Les citoyens du Vieux-Québec demandent une intervention rapide pour régler la situation autour des ruines de la maison rasée dans leur quartier, alors que l'avenue Sainte-Geneviève est bloquée par un périmètre de sécurité élargi. 

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Jeudi matin, les résidents se sont réveillés avec de hautes grilles et des blocs de béton qui entravent complètement l'avenue Saint-Geneviève, dans l'arrondissement historique. 

Chutes de pierres

Ils ont été installés la veille, en fin de journée, par les services d'urgence de la Ville de Québec, parce que des pierres menaçaient de se détacher d'un mur mitoyen resté chambranlant après la démolition d'urgence, le 19 mai dernier.

Le président du comité de citoyens du Vieux-Québec, Michel Masse, soutient que les résidents veulent des actions rapides. « On espère que ça va aller rapidement. Ça ne peut pas rester comme ça indéfiniment», exprime-t-il.

Pour les résidents, le blocage de la rue est une nuisance. «C'est embêtant pour les résidents. Ça complique la vie de tout le monde.» D'autant plus que la circulation dans le Vieux-Québec est aussi plus importante en période touristique. 

Odeurs

Outre l'entrave routière, le président souligne les odeurs désagréables qui se dégagent des ruines. «Ça sent l'humidité très fort», témoigne-t-il. 

Le comité s'inquiète aussi des risques d'incendie, avec les matériaux empilés sur le terrain. 

M. Masse souligne la dangerosité du lieu. Il relate aussi qu'avant l'érection des barrières, des gens avaient commencé à fouiller les décombres à la recherche de matériaux comme du cuivre. 

Mardi, le président du comité de citoyens et des résidents se sont présentés au conseil municipal et ont réclamé une action rapide pour le ramassage des débris. La conseillère membre du comité exécutif et responsable du patrimoine, Mélissa Coulombe-Leduc, a expliqué qu'une demande pour un permis de démolition est à l'étude à la Ville. 

«La demande officielle suit son cours et on a la volonté de le faire rondement parce qu'on est conscients de l'impact que ça a sur le voisinage», a-t-elle informé.

Pas de réponse de la Ville et du proprio

Au moment d'écrire ces lignes, la Ville de Québec n'a pas répondu à nos questions sur la suite des choses pour le secteur. Le propriétaire, Jean-François Barré, n'a pas non plus donné suite à notre demande d'entrevue. 

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