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Adolescent électrocuté dans Charlevoix: un «coup de malchance» mortel

Le jeune de 16 ans électrocuté, jeudi soir, s’était tiré presque indemne de la sortie de route

Emeric Gauthier, 16 ans, a perdu la vie après avoir été électrocuté à la suite d'une sortie de route à Petite-Rivière-Saint-François, jeudi soir.

Photo tirée du facebook d'Emeric Gauthier

Emeric Gauthier, 16 ans, a perdu la vie après avoir été électrocuté à la suite d'une sortie de route à Petite-Rivière-Saint-François, jeudi soir.

PETITE-RIVIÈRE-SAINT-FRANÇOIS | L’adolescent de 16 ans qui a été victime d’une sortie de route dans Charlevoix, jeudi soir, s’en serait sorti indemne s’il n’avait pas été électrocuté mortellement par un fil sous tension qui lui est tombé dans le cou.

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«C’est une tragédie pour toute notre famille, il n’y a pas d’autres mots. Il avait la vie devant lui», soupire Emmanuel Deschênes.

Son neveu de 16 ans, Emeric Gauthier, a perdu la vie après une sortie de route sur le chemin Gabrielle-Roy, à Petite-Rivière-Saint-François, vers 23 h 30 jeudi soir.

Le conducteur du véhicule dans lequel il se trouvait aurait perdu le contrôle en faisant des dérapages contrôlés, percutant un poteau électrique avant de s’écraser contre un arbre.

Les jeunes faisaient des dérapages contrôlés avant de perdre le contrôle du véhicule.

Jeremy Bernier

Les jeunes faisaient des dérapages contrôlés avant de perdre le contrôle du véhicule.

Les blessures des trois occupants étaient somme toute mineures, bien qu’ils aient dû être transportés au centre hospitalier. Mais Emeric Gauthier a eu le malheur de toucher par mégarde un fil haute tension en sortant de la voiture.

«Il a été tué sur le coup. C’était un coup de malchance pur», lance M. Deschênes, soulignant que son neveu s’en serait sortie indemne s’il avait percuté un arbre deux mètres plus tôt ou plus tard.

Soirée festive qui vire au drame

L’homme qui s’est fait le porte-parole de la famille endeuillée dans cette tragique histoire raconte que le trio venait de sortir d’un spectacle à leur école secondaire de Baie-Saint-Paul pour célébrer la fin de l’année scolaire.  

  •  Écoutez le compte-rendu du journaliste Maxime Deland au micro de Benoit Dutrizac, disponible en balado via QUB radio : 

De l’alcool aurait été consommé par les jeunes après l’événement. Une caisse de bière gisait d’ailleurs encore sur les lieux de l’accident au passage du Journal, vendredi matin.

L’adolescent de 17 ans qui était au volant au moment de l’accident a été arrêté pour conduite avec les facultés affaiblies. Des échantillons sanguins ont été prélevés à l’hôpital.

Une caisse de bière était encore visible sur les lieux de l'accident au lendemain du drame.

Jeremy Bernier

Une caisse de bière était encore visible sur les lieux de l'accident au lendemain du drame.

«Il a été libéré en attente des résultats des prélèvements. Des accusations pourraient être déposées à une date ultérieure, selon les résultats», indique Hélène St-Pierre, porte-parole de la Sûreté du Québec (SQ). 

Malgré tout, la famille de la victime ne garde aucune rancœur envers le conducteur.

«L’alcool au volant, c’est un fléau. Mais c’est une erreur de jeunesse, ça ne sert à rien qu’on lui tape encore plus sur la tête. Le jeune doit être autant démoli que nous», explique Emmanuel Deschênes.

Une communauté sous le choc

À quelques kilomètres de l’accident, aux Éboulements, la nouvelle a eu l’effet d’une bombe. C’est qu'Emeric Gauthier est originaire de l’endroit et sa famille est bien connue dans la communauté.

«C’est une véritable commotion dans le village, il y a plusieurs personnes qui ne sont pas rentrées au boulot ce matin», raconte le maire Pierre Tremblay, ajoutant que l’adolescent travaillait l’été pour la municipalité depuis quelques années.

Emeric Gauthier sortait d'un spectacle pour célébrer la fin de l'année scolaire quand le drame est arrivé

fournie par Magaly Gauthier

Emeric Gauthier sortait d'un spectacle pour célébrer la fin de l'année scolaire quand le drame est arrivé

Du soutien psychologique a aussi été déployé auprès des élèves et du personnel du Centre éducatif Saint-Aubin, à Baie-Saint-Paul, où étudiait le jeune homme.

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