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Des pourvoyeurs de la Mauricie veulent reprendre leurs activités

Après la Côte-Nord et le Saguenay, la Mauricie fait partie des régions où l'indice d'inflammabilité est bas ou modéré. Les pourvoyeurs s'expliquent donc mal pourquoi ils doivent toujours refuser les clients.

C'est le cas de la Pourvoirie Hosanna à Trois-Rives, dont le propriétaire a réalisé des petites analyses maisons du territoire.

«Il y a de la pluie depuis trois jours. On est à notre cinquième journée de fermeture des opérations. Pour une entreprise, on est rendu dans les centaines de milliers de dollars de perte. C'est normal de se priver pour une question de sécurité, mais là, c'est toute une chaine d'approvisionnement [qui est touchée].», a dit le propriétaire, Max Béland.

Dans cette chaine, il y a les pisciculteurs qui ne peuvent pas aller livrer les poissons destinés à l'ensemencement des lacs. En ce moment, 24 000 d'entre eux attendent de rejoindre les eaux naturelles à la pisciculture de la Jacques-Cartier.

«Les poissons devaient rester seulement trois jours dans ces bassins-là. Ils sont encore là pour une période indéterminée. Le poisson, ce n'est pas fait pour vivre entre quatre murs de béton. Il va falloir qu'on les sorte de là parce que ça va engendrer de la mortalité», a indiqué le copropriétaire François Guillemette.

L'Association des pourvoiries de la Mauricie voudrait que seuls les secteurs à risque soient restreints.

«Ils ferment la Mauricie, mais c'est tout le monde qui paie, a déploré le président de l'Association des pourvoiries», Dany Tremblay.

Les pourvoyeurs ont toutefois espoir d'obtenir l'autorisation dans les prochains jours.

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