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Greta Thunberg cesse sa grève de l'école du vendredi

Fraîchement diplômée, la jeune militante suédoise pour le climat Greta Thunberg a annoncé vendredi qu'elle mettait fin à sa grève emblématique de l'école, entamée en 2018, avec la fin de sa scolarité en Suède.

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«Aujourd'hui, je termine mon lycée, ce qui signifie que je ne serais plus en mesure de faire la grève de l'école pour le climat. C'est donc ma dernière grève de l'école», a annoncé sur Twitter la Suédoise de 20 ans.

L'initiatrice du mouvement «Fridays for Future» compte toutefois participer à d'autres formes de manifestations le vendredi, précise-t-elle.

«Je continuerai à manifester les vendredis, même si techniquement ça ne sera plus une "grève de l'école"», a-t-elle indiqué.

À l'époque anonyme, Greta Thunberg avait seulement 15 ans lorsqu'elle s'assied pour la première fois devant le Parlement suédois un vendredi d'août 2018, avec sa pancarte «Grève de l'école pour le climat».

En quelques mois, de Berlin à Sydney, de San Francisco à Johannesburg, la jeunesse lui emboîte le pas et le mouvement Fridays for Future naît.

«Quand j'ai commencé à faire grève en 2018, je n'aurais jamais pu imaginer que cela déboucherait sur quoi que ce soit», a confié vendredi la militante.

«En 2019, des millions de jeunes» ne se sont pas rendus à l'école «pour le climat» et ont «inondé les rues dans plus de 180 pays», rappelle-t-elle.

Mais Greta Thunberg, qui avait confié en novembre dernier vouloir «passer le mégaphone à d'autres», ne compte pas rendre son tablier et assure que le «combat vient tout juste de commencer».

«Nous qui pouvons nous exprimer avons le devoir de le faire», insiste-t-elle.

Au-delà de ses grèves pour le climat, la jeune militante attaque régulièrement les responsables politiques et les gouvernements pour leur inaction supposée en matière climatique.

Fin mars, elle a fustigé la «trahison sans précédent» des dirigeants après la publication de la dernière synthèse du Giec, le groupe d'experts de l'ONU.

Selon le Giec, le réchauffement climatique atteindra 1,5°C par rapport à l'ère préindustrielle dès les années 2030-2035, alors que la température du globe a déjà grimpé de près de 1,2°C en moyenne.

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