La présence de centaines de résidents de Chibougamau représente une manne pour plusieurs commerçants de Roberval.
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Les gens évacués qui doivent se rendre à l'épicerie, aux restaurants et dans les entreprises du Lac-Saint-Jean permettent aux différents commerçants de faire des milliers de dollars par jour.
«On a des frais supplémentaires», a dit Chantale Leblond, mère de 7 enfants. On en a une qui n'avait qu'une paire de sous-vêtement, une autre qui n'avait que des chandails. C’est sûr que si on commence à faire les comptes, ça va être décourageant.»
Les restaurateurs ont remarqué une hausse de l'achalandage.
«Cela représente une hausse de 20 à 25%, surtout le matin, a dit Marlène Bonneau, de La Bonne Cuisine. On a assez de personnel pour gérer la situation.»
«On a quand même ajouté du personnel sur le plancher et dans les cuisines», a pour sa part le gérant du Mike's de Roberval, Lamine Essallem.
Les restaurateurs alternent pour offrir les repas gratuitement aux réfugiés qui logent au centre sportif Benoît-Lévesque. Le Dépanneur du Parc a acheté davantage de produits à ses fournisseurs, sans toutefois refiler la facture à la population.
«Ce sont des milliers de dollars, mais je m'en fous, a mentionné la propriétaire Marlène Boivin. Si c'était moi ou mes enfants [qui vivaient l’évacuation], je serais contente qu'on nous vienne en aide!»