Renvoyée par son employeur après avoir faussement accusé un homme noir de la menacer alors qu’il lui demandait simplement d’attacher son chien, la «Karen de Central Park» ne pourra pas récupérer son emploi après avoir été rabrouée en cour d’appel jeudi.
«On continue de penser que la compagnie a répondu de façon appropriée», a réitéré jeudi Franklin Templeton, l’ex-employeur de Amy Cooper, se réjouissant de la décision, a rapporté Reuters.
Unanimement, les trois membres de la cour d’appel de Manhattan ont tranché jeudi pour rejeter la poursuite de la femme, qui avait saisi le tribunal en alléguant avoir été renvoyée en raison de sa race, en plus d’avoir été diffamée par son ex-employeur, la traitant de raciste.
La femme surnommée la «Karen de Central Park» – un surnom péjoratif attribué aux femmes blanches qui se croient tout permis – avait été renvoyée en mai 2020 après qu’une vidéo ait enflammé la toile, la montrant menaçant un homme noir d’appeler la police après qu’il lui aurait simplement demandé d’attacher son chien en public, comme c’est la règle.
«Il y a un homme afro-américain qui m’enregistre et menace ma vie et celle de mon chien. Je suis à Central Park. Je suis menacée. S’il vous plaît, envoyez la police immédiatement», peut-on la voir crier au téléphone avec la police, selon les images capturées par l’homme qui se promenait alors pour regarder les oiseaux dans le parc.
Le jour suivant, la femme avait été mise à la porte par son employeur, qui avait indiqué sur Twitter «ne pas tolérer le racisme d’aucune façon», a poursuivi l’agence de presse.
La poursuite de Amy Cooper à son ex-employeur avait été rejetée une première fois en septembre, avant de se conclure de la même façon en cour d’appel cette semaine, selon Reuters.