Un spa destiné aux femmes à Seattle est forcé d’ouvrir ses portes aux transgenres n’ayant pas encore eu leur vaginoplastie, même si toutes ses clientes sont nues.
Cette décision de la cour est en réponse à une poursuite de l’activiste trans locale, a rapporté le «New York Post».
De son côté, Olympus spa se défend en affirmant que la politique interne «est essentielle pour la sécurité, la protection légale et le bien-être de ses clientes».
Le commerce de spa traditionnel coréen acceptait jusqu’à présent les femmes trans ayant eu leur opération d’affirmation de genre. Ainsi, les femmes trans ayant encore un pénis n’étaient pas admises, une politique discriminatoire, selon la Washington State Humain Rights Commission (WSHRC).
Dans sa décision, la juge Barbara Jacobs Rothstein a rappelé la définition de l’orientation sexuelle de la WSHRC qui inclue «l'identité de genre, l'image de soi, l'apparence, le comportement ou l'expression qui sont différents de ceux traditionnellement associés au sexe attribué à cette personne à la naissance».
La propriétaire de l’établissement, Myoon Woon Lee, entend porter cette décision en appel, puisqu’elle estime qu’elle pourrait entrainer des conséquences légales et monétaires sur son commerce. Elle craint donc «que l'exposition des clientes (en particulier les mineures) aux organes génitaux masculins puisse exposer Olympus Spa à des sanctions pénales».
Mme Lee a également évoqué des situations survenues où des clientes ont été exposées à des parties génitales masculines. Elles se seraient senties «humiliées et traumatisées», avant d’exiger des remboursements, selon une plainte déposée à la cour par la propriétaire du spa.
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