/news/sante

Ce nouveau métier pourrait-il vous permettre d’avoir accès à un médecin?

Un nouveau métier pourrait contribuer à combler le manque de médecins spécialistes au Québec: celui d’adjoint au médecin.

• À lire aussi: «C’est dangereux de travailler à l’urgence»: plus de patients agressifs et armés inquiètent les employés du CHUM

• À lire aussi: Hausse du nombre d'admissions: 400 futurs médecins de plus d’ici trois ans

• À lire aussi: Licence médicale révoquée: une chirurgienne filmait ses opérations en direct sur TikTok

Cette profession, qui est déjà présente aux États-Unis, nécessite une formation plus courte et la supervision d’un médecin spécialiste, mais permettrait à ce dernier d’allouer 30% de son temps à d’autres tâches, pour traiter plus rapidement des cas plus complexes, par exemple.

«On a vu une régression des listes d'attente et une régression du temps d'attente dans les urgences dans les provinces où les adjoints au médecin sont réglementés», indique le directeur régional du Québec de l’Association canadienne des adjoints au médecin, Jean-Nicolas Chagnon.

L’adjoint au médecin effectue toutes les tâches qu’un médecin ferait normalement, comme la rencontre de patients, la prescription de certains médicaments et la paperasse liée à divers tests, notamment.

Dans certains cas plus complexe, l’adjoint peut faire appel au médecin pour de l’aide, incluant lors de la prescription de certains médicaments.

«C'est exactement, du point de vue du patient, le même rôle qu'un médecin, explique le neurochirurgien Dr Chaouki K. Khoury. La différence, c'est que les adjoints au médecin ne font pas l'école de médecine. Ils sont embauchés par un médecin qui les entraîne au travail.»

«Les salaires des adjoints au médecin sont bien moindres que les salaires des médecins, ajoute-t-il. Donc, si le gouvernement commence à embaucher des adjoints au médecin pour élargir les cliniques et pouvoir accommoder plus de patients, ça leur coûtera beaucoup moins que d'embaucher plus de médecins.»

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, est ouvert à l’idée de tester cette solution sur le territoire québécois.

«L'adjoint au médecin, on est très à l'aise de tester ça rapidement dans des projets qu'on pourrait faire au Québec», avance-t-il.

La Fédération des médecins omnipraticiens du Québec se dit également en faveur d’étudier l'ajout de cette profession.

Voyez le reportage complet dans la vidéo ci-dessus

Commentaires

Vous devez être connecté pour commenter. Se connecter

Bienvenue dans la section commentaires! Notre objectif est de créer un espace pour un discours réfléchi et productif. En publiant un commentaire, vous acceptez de vous conformer aux Conditions d'utilisation.