Si une légère amélioration est notée par rapport aux derniers mois, des propriétaires de PME québécoises restent encore très inquiets quant à la survie de leur entreprise en pleine pénurie de main-d’œuvre.
Ainsi, ils sont près de 40% à craindre pour leur entreprise sur un moyen terme en raison du manque d’employés et 6% pensent qu’ils ne tiendront pas sur le court terme, selon un coup de sonde de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI).
Ces résultats sont tout de même en amélioration par rapport à ceux tirés d’un sondage mené en 2021, lorsqu’ils étaient 12% à penser que leur PME ne survivrait pas plus d’un an.
Pour autant, ceux qui ne pensent pas tenir sur plus de cinq ans sont bien plus nombreux, passant de 23% en 2021 à 33% en mai dernier.
«Que près de la moitié des entrepreneurs québécois se disent à risque à moyen terme en raison des pénuries de main-d’œuvre démontre comment cet enjeu met une pression énorme sur leurs dos», a commenté François Vincent, vice-président pour le Québec à la FCEI.
En général, la pénurie de main-d’œuvre reste tout de même un frein majeur pour 85% des PME québécoises. Près de 60% de ces entreprises manquent d’employés et 25% subissent d’importants coûts supplémentaires pour avoir un effectif complet.
«Ce ne sont pas les opportunités qui manquent pour les PME dans les régions du Québec, mais bien le manque de candidats à temps plein pour leur permettre de croître davantage», a fait valoir M. Vincent.
Le sondage de la FCEI a été mené auprès de 903 membres propriétaires de PME du 20 avril au 31 mai 2023.
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