Une jeune mère de famille de l’Abitibi atteinte d’un cancer s’est vu refuser l’aide financière de la RAMQ pour un traitement offert à Calgary, mais voilà que son oncologue se porte à sa rescousse.
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L’oncologue a décidé de devenir co-chercheur pour le Centre hospitalier de Calgary, où est offert le traitement expérimental dont Stéphanie Alain a besoin. Cette initiative a permis de débloquer des fonds d'un programme de recherche subventionné par le ministère de la Santé.
«Ils vont filtrer mon sang, ils ramassent une partie de globules blancs, après ça ils les modifient pour les rendre aptes à trouver le cancer dans mon corps et aller l’attaquer», dit Mme Alain. «Mes globules blancs et mon système immunitaire vont venir vaincre ce cancer.»
La RAMQ a plutôt envoyé une lettre à Mme Alain pour lui signaler à nouveau le refus de couvrir une partie des frais du traitement.
Le député de Rouyn-Noranda-Témiscamingue, Daniel Bernard, très impliqué dans le dossier, lui en a fait l'annonce hier.
C'est donc un réel soupir de soulagement pour la femme de 31 ans, qui a maintenant un nouvel espoir de gagner son combat contre le cancer.
Un impact sur d’autres patients
La décision de la RAMQ pourrait avoir un impact sur d’autres patients atteints de sarcome alvéolaire qui auraient pu bénéficier du même traitement, déplore l’équipe de médecins du CUSM.
Rare, le sarcome alvéolaire se présente presque toujours de façon avancée, chez des patients assez jeunes, explique le Dr Robert Turcotte, chirurgien orthopédiste et directeur du programme de sarcome.
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