Occasionnellement ou en tout temps, toutes les raisons sont bonnes pour emmener son chien au travail pour ces deux Québécoises rencontrées par notre journaliste.
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Myriam Pellerin, qui œuvre dans l’industrie du théâtre, a obtenu la permission de son employeur d’emmener son animal au bureau deux fois par semaine.
Ses collègues de travail ne semblent pas exprimer de réticences quant à l’arrivée du nouveau compagnon.
«J’ai l’impression que ça amène une petite joie. Ils descendent du bureau, ils viennent en bas, ils viennent la flatter», exprime-t-elle.

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L’idée a également fait son chemin chez la propriétaire d’un établissement de décoration, à Saint-Lambert.
Sophie Leclair se réjouit d’avoir pris cette décision après plusieurs années de mûre réflexion.
«Ça fait des années qu’on voulait avoir un chien, et on se disait aussi, avec les enfants, ça va être une bonne idée d’intégrer un nouveau petit ami de la famille [...] c’est sûr que les clients commencent à le connaitre aussi», a-t-elle partagé.

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Les employeurs sont de plus en plus nombreux à tolérer les chiens en milieu de travail, mais selon une spécialiste en ressources humaines, la pratique doit être mieux encadrée.
«Dans cette politique, on va définir qui peut apporter quel type d'animal, dans quelle condition, pendant quelle période de temps, combien de temps dans la journée», souligne Annie Boilard, présidente du Réseau Annie RH, ajoutant que la présence d’animaux au travail comporte tout de même plusieurs avantages.
«Elles y gagnent parfois une culture humaine, chaleureuse, agréable autour de cet animal.»
Le directeur général de Zoothérapie Québec est convaincu depuis plusieurs années des bienfaits de la présence d’un animal à ses côtés, même au travail.
«La présence animalière mène effectivement à la création d'hormones dans le cerveau qui font du bien», témoigne-t-il.
*Voyez le reportage de Hadi Hassin dans la vidéo ci-dessus*