C’est le 1er septembre qu’entre en vigueur la nouvelle règlementation du projet de loi 25 régissant l’hébergement touristique ou à court terme.
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Celle-ci oblige les entreprises et les particuliers à afficher le numéro d’enregistrement ainsi que la date d’expiration d’un certificat lorsqu’ils diffusent des annonces sur les plateformes numériques comme Airbnb.
Selon les informations obtenues par TVA Nouvelles, près de 2000 particuliers et entreprises ont pris l’initiative de se conformer aux nouvelles règles l’entrée en vigueur de celles-ci, d’après les données de la Corporation de l’industrie touristique du Québec.
En juin dernier, ce sont 722 demandes d’enregistrement qui ont été reçues, contre 565 en juillet et 661 en août.

TVA Nouvelles
Ceux qui refuseront de se soumettre aux nouvelles règlementations, sont passibles d’une amende pouvant aller jusqu’à 100 000$ par annonce illégale.
La plupart des annonces consultées vendredi matin par TVA Nouvelles sur la plateforme de location Airbnb semblent être conformes.
«Ce sont des géants du web, et chaque fois qu’on arrive avec des amendes, se braquent littéralement. Expedia nous a envoyé une lettre également nous disant qu’elle ne serait pas prête pour le 1er septembre et demandait un report de date», a déclaré Caroline Proulx le 18 août dernier en entrevue à TVA Nouvelles.
Airbnb a tenu d’ailleurs à rappeler à ses abonnés hier d’envoyer les informations d’enregistrement requises pour continuer à accueillir des voyageurs.
Numéro d’enregistrement valide ou non?
Plusieurs s’interrogent sur la façon de déceler si un numéro d’enregistrement sur une annonce Airbnb est bel et bien authentique.
Selon une déclaration fournie par Tourisme Québec, la clientèle doit se tourner vers le site web bonjourquebec.com en cas de doute.
«La majorité des établissements d’hébergement touristique y sont représentés, à l’exception des établissements de résidence principale et de quelques rares exploitants qui ne souhaitent pas que leur établissement soit diffusé. C’est donc plus de 15 000 établissements qui y sont répertoriés, tous accompagnés de leur numéro d’enregistrement bien en vue. Un internaute peut y effectuer une recherche, notamment, par le biais du numéro d’enregistrement, d’une adresse, ou encore en utilisant le nom de l’établissement», peut-on lire.
La mise sur pied d’un registre public disponible pour tous n’est pas écartée.