«Si une jeune femme accouche dans le bois, ce n’est pas la faute d’un individu, pas plus de Lionel Carmant, de la mairesse de Gatineau ou de n’importe quel autre ministre qu’il y a eu avant. C’est un problème de société», soutient Mario Dumont au lendemain de la sortie émotive de France Bélisle.
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Hier, la mairesse de Gatineau a mis en lumière une triste histoire, celle d’une jeune femme itinérante qui aurait accouchée seule dans un terrain boisé avant qu’elle obtienne l’aide d’autres femmes sans-abri et des ambulanciers.
«C’est quoi ca? C’est ça mon Québec de 2023 ?» a lancé la mairesse en interpellant le ministre responsable des Services sociaux quant à sa façon de gérer l’important enjeu de l’itinérance et du manque de ressources dans la province. Lionel Carmant s’est dit «déçu» des propos de France Bélisle.
«Gatineau, ce n’est pas le tiers-monde! À Gatineau, il y a des hôpitaux, des services ambulanciers, des organismes sociaux. Oui, il y a un problème d’itinérance, mais il y a des ressources», clame Mario Dumont. «Pourquoi cette femme n’a-t-elle pas fait appel aux ressources, que s’est-il passé?», ajoute notre commentateur politique.
«La mairesse a envoyé tout le blâme sur Lionel Carmant qui, dit-elle, n’a pas pris les mesures sur l’itinérance», poursuit-il.
Mario Dumont considère toutefois que l’argumentaire de la mairesse de Gatineau manque d’étoffe.
«[Une itinérante qui met au monde son enfant dans le bois] ça parle d’un problème de société plus profond que de simplement dire: si Lionel Carment ou le gouvernement du Québec nous avait transféré un peu plus d’argent, ça solutionnerait le problème. C’est un peu simple comme raccourci», juge Mario Dumont.
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