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Deux solutions pour réduire la consommation de boissons sucrées

Alors que des juridictions tentent de trouver des moyens pour réduire la consommation de boissons sucrées, deux solutions sont sur la table.

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En entrevue sur les ondes de LCN, un spécialiste de l’industrie agroalimentaire indique que l’idée de taxer les boissons sucrées n’est pas la seule solution pour dissuader le consommateur.

À l’heure actuelle, deux provinces canadiennes taxent «le sucre»: la Colombie-Britannique et Terre-Neuve-et-Labrador.

Alors que la province de l’Ouest canadien exige une taxe de 7% sur les boissons à haute teneur en sucre, les autorités de Terre-Neuve-et-Labrador ne visent pas directement le consommateur.

«Cette taxe-là est en amont de la chaine au niveau du coût en transformation, et c’est une taxe qui est quand même plus importante», souligne Sylvain Charlebois.

AFP

L’arrivée de ces sommes dans les coffres de l’État est-elle réinvestie dans le système de santé ou dans des programmes contre l’obésité?

Par exemple, dans le cas de Terre-Neuve-et-Labrador, 11 millions $ ont été perçus auprès des manufacturiers dans la dernière année.

«Quand on regarde la recherche universitaire, c’est clair que l’éducation est un outil extrêmement efficace», dit-il, citant en exemple la réduction de la consommation de boissons sucrées dans les dernières années.

«On a passé de 117 litres par personne à 48 litres par personne, c’est énorme. Les gens savent que des boissons gazeuses, c’est correct, mais d’en boire trop, c’est vraiment dommageable pour la santé. Les gens commencent à comprendre ça.»

AFP

La deuxième solution

D’ici 2026, Santé Canada exigera un nouveau outil pour aider le consommateur à reconnaitre une boisson trop sucrée.

«Il va y avoir un logo sur le produit indiquant que ce produit-là a trop de sucre. À mon avis, lorsqu’on achète des produits à l’épicerie, c’est un outil extrêmement important et efficace pour sensibiliser les gens par rapport aux produits qui sont bons ou moins bons pour la santé», précise M. Charlebois.

Cet étiquetage sera imposé sur le produit en fonction de la proportion de sucre dans le produit.

«Quand on voit un genre de 15, 18%, ça commence à être beaucoup, ça commence à être énorme!» rappelle-t-il.

«Dans quelques années, s’il n’y a pas de reformulation, vous allez voir des logos vous disant que ce produit-là a énormément de sucre. À mon avis, c’est probablement quelque chose qui va aider énormément les gens. Taxer pour taxer, c’est probablement une mauvaise bonne idée.»

*Voyez l’entrevue dans la vidéo ci-haut*

TVA Nouvelles

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