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Il survit à trois «atterrissages d’urgence» en une journée et décrit son cauchemar

Photo tirée de TikTok | @writeaboutnowpod

Un passager américain qui tentait de faire la liaison entre Los Angeles et Boston en temps régulier aura finalement vécu une journée cauchemardesque.

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Jonathan Small, éditeur en chef à la section «Environnement» du média Entrepreneur, voulait se rendre à Boston pour passer une fin de semaine avec des amis dans l’État voisin du Maine.

M. Small, qui voyageait depuis la Californie avec son ami Ron, aura finalement pris plus de «30 heures» pour rejoindre sa destination finale au lieu de six heures.

Son vol initial a bel et bien décollé de l’aéroport international de Los Angeles à 7 h en matinée, avant de rebrousser chemin.

AFP

Dans une vidéo virale publiée sur TikTok, ce dernier explique que les problèmes sont survenus lorsque l’avion se trouvait au-dessus de la Vallée de la Mort, connue pour sa chaleur extrême en été.

Selon les dires du pilote, une perte de courant soudaine est survenue dans la cabine de l’avion d’American Airlines.

«La chute de pression immédiate a déclenché la chute des masques d’urgence. Pour éviter que cela ne se produise dans la cabine principale, le pilote a dû descendre rapidement de 30 000 à 10 000 pieds pour que nous puissions respirer l’oxygène», explique l’Américain, ajoutant que les autres passagers étaient «terrifiés».

Une fois arrivé à «LAX» après 30 minutes angoissantes, l’appareil était attendu par des pompiers par précaution.

Le deuxième atterrissage d’urgence

Ne pouvant pas décoller à nouveau, American Airlines a été en mesure de trouver un vol de rechange pour Jonathan et Ron, explique le journaliste.

Le deuxième vol était opéré par la compagnie JetBlue, reconnue pour ses vols à bas prix. 

Getty Images via AFP

Ce dernier a décollé en fin d’avant-midi, mais Small assure que son acolyte et lui n’allaient pas être en retard pour leur souper au Maine.

Ce positivisme n’aura duré que deux heures et demie, puisque l’appareil a effectué un deuxième atterrissage d’urgence à Pittsburgh.

Cette fois, le manque de carburant dans l’avion était à blâmer, alors que les passagers se trouvaient au-dessus du lac Érié.

«L’avion allait devoir faire un atterrissage imprévu à Pittsburgh. J’ai regardé Ron de l’autre côté de l’allée. Ce n’était pas possible», se remémore l’Américain.

Pour ajouter l’insulte à l’injure, les passagers seraient restés sur le tarmac pendant «plusieurs heures».

Les passagers totalement dépassés par la situation ont multiplié les insultes envers les employés, déplore Jonathan Small.

Après quatre heures d’attente, la clientèle a pu quitter l’avion pour se diriger dans l’aérogare à Pittsburgh, aux alentours de minuit.

Les longs délais pour s’envoler vers la capitale du Massachusetts sont attribuables au temps violent qui faisait rage en Nouvelle-Angleterre, en juillet dernier.

Le troisième vol

Vers 1 h du matin, soit plus de 19 heures après le vol initial, Jonathan et Ron ont décollé pour une troisième fois.

Le vol a connu des ennuis près de Hartford, au Connecticut, à quelques dizaines de kilomètres de Boston.

Les orages violents balayaient toujours l’État américain et le pilote a dû contourner la tempête en empruntant un chemin au sud de Boston.

L’avion a finalement atterri à Boston vers 3 h «de façon urgente» en raison de la force des intempéries.

30 heures plus tard, Ron et Jonathan ont finalement rejoint leur destination finale sur la côte Est américaine.

AFP

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