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L'itinérance va être difficile à régler en Estrie

L'itinérance est de plus en plus visible dans les municipalités et ne concerne plus uniquement les grandes villes comme Montréal, Toronto et Vancouver. En Estrie, on le constate aussi, à Sherbrooke et Granby notamment et, selon les experts du milieu rencontrés, ça prendra beaucoup plus qu'une journée de discussion pour régler le problème de l'itinérance.

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Les organismes de la région qui viennent en aide aux sans-abris sont réalistes. Sans argent, il sera difficile de mettre en place les pistes de solution qui seront discutées lors du Sommet municipal sur l’itinérance qui s’amorce vendredi.

Selon Gabriel Pallotta de la Table itinérance de Sherbrooke, c’est un pas dans la bonne direction, «ça fait quand même longtemps que c’est flou» concernant les responsabilités de chacune des parties prenantes.

Même réaction de François Gosselin, directeur de l’Ensoleilvent de Drummondville. Selon lui, il importe d’identifier clairement le rôle des différents acteurs, afin de clarifier vers qui les personnes dans le besoin doivent se tourner.

  • Écoutez l'entrevue avec Évelyne Beaudin, mairesse de Sherbrooke à l’émission de Benoit Dutrizac via QUB radio :

Le nombre d’itinérants en hausse

Comme ailleurs en province, le nombre d’itinérants en région augmente. Selon les plus récentes données du ministère de la Santé, on dénombre 664 personnes en situation d’itinérance en Estrie. 

Une augmentation de 51 % comparativement aux données de 2018. En Mauricie - Centre-du-Québec, on en retrouve 454; une augmentation de 21 %.Selon ce même rapport, les Estriens qui se retrouvent à la rue le sont principalement en raison d’un trouble de consommation, d’une hospitalisation ou de leur expulsion d’un logement.

Au Centre-du-Québec, les problèmes de consommation de substance arrivent aussi en premier, suivi de l’expulsion d’un logement ou un conflit avec un colocataire et des revenus insuffisants.

Le Sommet municipal sur l’itinérance s’ouvre ce vendredi et regroupera des acteurs de la lutte contre l’itinérance et plusieurs maires du Québec, notamment celles de Granby et de Sherbrooke.

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