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Ottawa abolit la TPS en construction; que fera Québec?

L’abolition de la TPS sur la construction de logements locatifs est vue d’un bon œil par les acteurs du milieu immobilier, mais cette mesure est loin de tout régler.

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En entrevue à LCN, la vice-présidente et directrice générale de la firme Rachel Julien a parlé d’un «pas dans la bonne direction», pour un secteur qui est présentement mal en point.

«Mon industrie, en ce moment, souffre énormément des hausses de coût de construction qu’on a eus ces dernières années. L’inflation nous a frappés de plein fouet», a-t-elle déclaré.

Si la mesure annoncée par Ottawa donnera un coup de pouce aux constructeurs, il faut maintenant que le provincial emboîte le pas au fédéral.

«Maintenant, le nerf de la guerre en taxation, c’est le provincial qui le détient», clame Mme Robitaille.

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«La TPS, c’est 5%. Donc, alléluia, on vient de sauver 5%, mais il reste toujours un 10%», ajoute-t-elle.

De nombreux projets de construction sont actuellement sur la glace en raison de la situation économique. 

La firme Rachel Julien, a dû mettre sur pause la construction de 500 unités pour lesquelles elle a pourtant reçu toutes les autorisations nécessaires, tout simplement parce que les plans financiers ne balancent pas.

«C’est ce qu’on prépare pour voir si le projet c’est un "go" ou un "no go". En ce moment, avec les taux d’intérêt qu’on connaît, c’est très difficile», explique Mélanie Robitaille.

Si l’abolition de la TPS devait accélérer plusieurs projets, il est trop tôt pour parler de baisse des loyers, estime la vice-présidente de la firme Rachel Julien.

«5%, c’est quelque chose, mais ce n’est pas 50% d’un projet. Je pense que ça va accélérer et peut-être légèrement baisser les loyers, mais dans le fond, pour baisser les loyers, il faut de l’offre. Ça fait que là, dans le fond, on s’attaque au problème principal qui est d’offrir du logement», indique-t-elle.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.

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