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Desserte maritime de la Basse-Côte-Nord: une étude commandée sans appel d’offres

En raison d’un échéancier serré, la Société des traversiers du Québec (STQ) a commandé une étude sur la desserte maritime de la Basse-Côte-Nord et de l’île d’Anticosti sans appel d’offres afin de préparer l’octroi du prochain contrat avec un transporteur.

Le temps presse puisque le contrat actuel arrive à échéance dans un peu plus de six mois. Le «Bella Desgagné» est le navire ravitailleur qui assure le transport de marchandises et de personnes vers les communautés isolées de la Côte-Nord.

Ce bateau est opéré par Relais Nordik, qui a signé un contrat de 10 ans en vigueur depuis le 1er avril 2011 avec le ministère des Transports.

Depuis, ce dossier a été transféré à la Société des traversiers du Québec (STQ) qui s’est prévalu d’une option de renouvellement de trois ans prévu au contrat.

TVA NOUVELLES

La STQ doit signer un autre contrat, en principe avant le 31 mars 2024. Elle a octroyé un contrat de gré à gré au montant de 416 000 dollars à Groupe Mobilité Basse-Côte-Nord, appartenant à deux firmes de génie (Tetra Tech et Stantec Expert- Conseil) avant de lancer un appel d’offres.

Son mandat sera d’analyser les besoins de la population qui ont pu évoluer au cours des dernières années. Par courriel, un porte-parole nous a indiqué que ce contrat a été octroyé sans appel d’offres parce qu’il sera réalisé en parallèle avec un autre mandat confié à la même entreprise par le ministère des Transports.

Groupe Mobilité Basse-Côte-Nord réalise actuellement une mise à jour de l’étude d’opportunité pour le projet de prolongement de la route 138 sur la Basse-Côte-Nord.

La STQ a indiqué qu’elle travaille actuellement à assurer la continuité du service au-delà de mars 2024.Les citoyens et commerçants de la Basse-Côte-Nord souhaitent que le service de desserte maritime soit amélioré. Certains d’entre eux - consultés par TVA Nouvelles - veulent qu’un plan d’action clair et précis soit établi par l’armateur quand le navire est en panne ou ne peut pas accoster dans un village.

Mais par-dessus tout, les municipalités attendent la construction d’une route qui leur permettrait de sortir de leur isolement.

TVA NOUVELLES

Le maire de Blanc-Sablon, Andrew Etheridge doute que François Legault place ce projet dans ses priorités, comme les gouvernements précédents.

«Ça fait 50 années qu’ils parlent de la route 138. M. Legault parle d’occuper le territoire. C’est juste des choses qu’il dit», a-t-il mentionné.

Le bateau, l’avion et la motoneige demeureront encore longtemps les seuls moyens de transport accessibles pour plusieurs communautés.

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