Afin de contrer la pénurie de professeurs, le gouvernement Legault envisage de réduire le baccalauréat en enseignement.
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Cette solution caressée par le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville, ferait en sorte que la formation des enseignants reviendrait à une durée de trois ans, comme c’était le cas avant 1994.
Un tel scénario a été accueilli plutôt favorablement par les collaborateurs de l’émission «La Joute».
«C’est une pierre intéressante à soulever. Je pense qu’il y a quelque chose là. Les médecins, par exemple, font une formation et ensuite deviennent résidents, donc ils n’ont pas terminé leurs études, mais ils sont dans le réseau», affirme Elsie Lefebvre.
Cette dernière ajoute toutefois qu’une supervision serait de mise pour bien encadrer les nouveaux enseignants, surtout s’ils se retrouvent avec une classe dès leur sortie de l’université.
De son côté, Luc Lavoie estime que le baccalauréat de quatre ans n'a pas beaucoup de sens dans le contexte actuel.
«Si tu veux offrir un emploi à 53 000 dollars par année et que tu demandes aux gens d’aller quatre ans à l’université, il va y avoir une grosse pénurie de main-d’œuvre, je vous jure!», clame le jouteur.
Pour Stéphane Bédard, l’important est de prendre une décision rapidement afin de s’attaquer tout de suite au problème de pénurie d’enseignants.
«La pénurie, elle est là, et elle va s’amplifier. Alors, vis avec ta décision, prends-la et dans deux ans, on verra le résultat. Il faut y aller rapidement», soutient-il.
Pour voir l’échange complet, visionnez la vidéo ci-haut.