La Maison-Blanche s'est dite mardi «profondément préoccupée par les allégations» du premier ministre canadien Justin Trudeau, qui a accusé le gouvernement indien d'être impliqué dans l'assassinat au Canada d'un leader sikh, par ailleurs citoyen canadien.
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«Il est très important que l'enquête du Canada se poursuive et que les coupables soient traduits en justice», a commenté la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, Adrienne Watson, à propos de cette affaire qui a déclenché une grave crise diplomatique entre l'Inde et le Canada.
- Écoutez l'analyse de Maïka Sondarjee, professeure adjointe à l’École de développement international et mondialisation de l’Université d’Ottawa, disponible en balado ou en audiovisuel via la plateforme audio QUB radio :
Militant pour la création d'un État sikh connu sous le nom de Khalistan, Hardeep Singh Nijjar, arrivé au Canada en 1997, était recherché par les autorités indiennes pour des faits présumés de terrorisme et de conspiration en vue de commettre un meurtre.
Des accusations qu'il niait, selon l'Organisation mondiale des Sikhs du Canada, regroupement à but non lucratif qui vise à défendre les intérêts des sikhs canadiens.