Dix-sept ans après le meurtre sordide qu’il a commis, Sébastien Simon demande une révision de sa peine.
Sébastien Simon souhaite avoir recours à la clause de dernière chance afin de retrouver sa liberté, et ce avant d’avoir purgé 25 ans en prison.
Brigitte Serre n’avait que 17 ans lorsqu’elle a été assassinée à coup de 72 coups de couteau, en 2006, dans le dépanneur où elle travaillait.
«Je suis découragée, je n’ai plus confiance en notre système juridique, a dit la mère de la victime, Anna-Lisa Repele, visiblement ébranlée. Ce n’est pas une erreur, ce qu’il a fait : il a donné 70 coups de couteau à ma fille. Qu’on soit rendus ici, il y a une erreur à quelque part, ça ne marche pas».
Au moment de l’affaire, le tueur était accompagné de complices pour cambrioler une station-service de l’arrondissement de Saint-Léonard, à Montréal. La jeune fille, qui y travaillait, avait été rouée de coups de pied et de poings avant d’être tuée.
L’avocat de la famille Serre a affirmé mardi en audience que le criminel présentait toujours des risques de récidives pour la société. La Cour d’appel doit prendre une décision sur la demande de révision vendredi.