Une policière de Saguenay, qui a utilisé le Centre de renseignements policiers du Québec (CRPQ) à des fins personnelles, souhaite retrouver son emploi.
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Marie-Lyne Pearson s'est adressée à la Cour supérieure, mardi avant-midi, au palais de justice de Chicoutimi.
Elle conteste la sentence rendue contre elle, en février dernier.
Marie-Lyne Pearson avait écopé d'un sursis de sentence d'un an, période durant laquelle elle doit garder la paix et avoir une bonne conduite. Un sursis de sentence est toutefois accompagné d’un casier judiciaire.
La policière, qui est suspendue de ses fonctions, demande de modifier cette sentence pour une absolution inconditionnelle, sans casier judiciaire, dans l’espoir de pouvoir éventuellement retrouver son emploi.
«On pense que le contexte de l'infraction est important, c'est-à-dire qu'il n'y a pas eu violation de la vie privée des gens... Dans son cas à elle, c'était de l'auto-vérification pour valider essentiellement un changement d'adresse, et à la demande de son conjoint, vérification de la validité du permis de conduire... Oui, elle a plaidé coupable. Il y a eu la commission d'infractions, mais le contexte des infractions aurait dû peser dans la balance pour tenter d'obtenir une absolution», a indiqué son avocat, Me Julien Boulianne.
Marie-Lyne Pearson est suspendue de ses fonctions du Service de police de Saguenay depuis le déclenchement de l'enquête, qui a mené au dépôt des accusations.
La juge de la Cour supérieure a pris la cause en délibéré.
Par ailleurs, Marie-Lyne Pearson devra aussi comparaître devant le Comité de déontologie policière en 2024.