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AFP
Le président américain, Donald Trump, a déclenché des frappes contre la Syrie en riposte à une attaque chimique présumée, exhortant les «nations civilisées» à faire cesser le carnage dans ce pays en guerre.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov s'est entretenu vendredi au téléphone avec son homologue américain Rex Tillerson, regrettant notamment l'opposition de Washington à une proposition russo-iranienne d'enquêter sur l'attaque chimique présumée en Syrie début avril.
Le président américain Donald Trump a déclaré mercredi qu'il était «temps de mettre fin à cette guerre civile brutale» en Syrie, où les États-Unis ont frappé pour la première fois le régime après une attaque chimique imputée à Bachar al-Assad.
Le secrétaire américain à la Défense Jim Mattis a estimé mardi qu'il n'y avait «pas de doute» que le régime syrien était responsable de l'attaque chimique du 4 avril.
Le porte-parole de la Maison-Blanche, Sean Spicer, a présenté ses excuses quelques heures après avoir estimé que le président syrien Bachar al-Assad avait fait pire qu'Adolf Hitler en utilisant des armes chimiques, une comparaison semblant minimiser les crimes du nazisme et vite amendée devant le tollé.
Les États-Unis ont affirmé avoir cloué au sol 20% de l'aviation syrienne dans leur bombardement de la semaine dernière, et averti de nouveau le régime de Bachar Al-Assad de ne pas procéder à de nouvelles frappes chimiques.
«La première des priorités (pour les États-Unis en Syrie) est la défaite du groupe État islamique», et ce avant la stabilisation du pays, a précisé samedi le Secrétaire d'État américain Rex Tillerson.
Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a déclaré samedi que la frappe américaine contre le régime syrien «fait le jeu du terrorisme», lors de sa première conversation avec le secrétaire d'État américain Rex Tillerson depuis cette attaque, a annoncé la diplomatie russe.
Donald Trump, à qui plusieurs élus américains avaient reproché de ne pas avoir consulté le Congrès avant de frapper la Syrie, a écrit samedi aux chefs des deux chambres pour les tenir informés et les avertir que de nouvelles actions étaient possibles.
Le président iranien Hassan Rohani a accusé samedi son homologue américain Donald Trump d'aider les groupes «terroristes» en Syrie, dans un discours diffusé par la télévision d'État Irib.
Alors que les États-Unis se disent prêts à frapper la Syrie de nouveau sans l’accord de l’ONU, le Canada n’a pas l’intention, lui, d’envoyer des troupes dans ce pays pour l’instant.
La base aérienne syrienne frappée par des missiles de croisière américains dans la nuit de jeudi à vendredi a été le point de départ des avions qui ont mené l'attaque chimique attribuée au régime syrien, selon le Pentagone.
Plusieurs anciens combattants soutiennent la décision de l'administration Trump d'avoir attaqué une base militaire en Syrie.
Deux avions militaires ont décollé de la base aérienne syrienne frappée vendredi par les États-Unis et ont mené des raids dans les environs, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Le premier ministre Philippe Couillard a qualifié, vendredi, l’intervention militaire américaine en Syrie de «justifiée» et de «proportionnelle à l’enjeu».
Les tirs de missiles américains sur un aéroport du régime de Bachar Al-Assad, en Syrie, ont causé une grande surprise chez les Canado-Syriens rencontrés vendredi par TVA Nouvelles
Les États-Unis ont averti vendredi qu'ils étaient prêts à lancer de nouvelles frappes contre le régime syrien et à mettre en place de nouvelles sanctions économiques, au lendemain du bombardement d'une base de l'armée syrienne.
La Russie, principal soutien du régime syrien, a accusé les États-Unis, vendredi à l'ONU, d'avoir violé la loi internationale en frappant militairement le régime de Damas jeudi soir, après une attaque chimique présumée qui a fait plus de 80 morts.
L'armée syrienne a été avertie de la menace d'une opération punitive américaine plusieurs heures avant que des missiles de croisière frappent la base aérienne d'al-Chaayrate dans le centre du pays, a affirmé vendredi une source militaire syrienne.
La présidence syrienne a qualifié jeudi les frappes américaines contre une base militaire du régime d'acte «irresponsable» et «idiot».
Neuf civils dont quatre enfants ont péri dans les frappes américaines qui ont visé une base militaire du régime en Syrie, a annoncé vendredi l'agence officielle Sana.
Le premier ministre Justin Trudeau accorde son plein appui à l’intervention américaine en Syrie et confirme que Washington a prévenu le Canada, jeudi soir, avant de mener des frappes aériennes.
Rappel des principales étapes de l'engagement dans le conflit syrien des États-Unis, qui ont lancé des frappes contre une base militaire en Syrie après une attaque chimique présumée imputée au régime de Bachar al-Assad.
Frapper un seul aéroport militaire du régime «n'est pas suffisant», a réagi vendredi un dirigeant d'un influent groupe rebelle après le bombardement américain d'une base aérienne dans le centre de la Syrie, d'autres factions insurgées appelant également Washington à poursuivre son intervention.
La chancelière allemande et le président français ont apporté vendredi leur soutien aux frappes américaines en Syrie, jugeant que le président Bachar al-Assad en portait «l'entière responsabilité» et que son recours aux armes chimiques ne pouvait rester impuni.
Rappel des développements depuis l'attaque chimique présumée imputée à l'armée syrienne à la riposte des États-Unis, qui ont lancé leur première opération militaire contre le régime syrien.
La Russie a dénoncé vendredi les frappes américaines contre la Syrie comme une «agression contre un État souverain», les alliés de Washington applaudissant cette première opération militaire américaine contre le régime de Damas.
L'opposition syrienne s'est félicitée vendredi de la frappe américaine contre une base de l'armée syrienne et a appelé à la poursuite des bombardements jusqu'à «neutraliser la capacité» du régime à lancer des raids contre ses adversaires, a déclaré à l'AFP un porte-parole.
De nombreux élus républicains et démocrates du Congrès américain ont apporté leur soutien jeudi soir à la décision de Donald Trump de frapper une base aérienne du régime syrien, mais beaucoup appelaient le président américain à clarifier sa stratégie.
Les États-Unis ont accusé la Russie d'avoir manqué à ses responsabilités en Syrie, mais ont prévenu Moscou jeudi avant de mener leur frappe aérienne sur une base aérienne syrienne en réponse à une attaque chimique présumée du régime de Bachar al-Assad.
Les États-Unis, qui ont bombardé jeudi une base en Syrie en réponse à une attaque chimique attribuée au régime de Bachar al-Assad, disposent de puissants moyens militaires autour de ce pays.
Le président américain Donald Trump a appelé jeudi toutes les «nations civilisées» à oeuvrer pour faire cesser le bain de sang en Syrie et le terrorisme, peu après avoir ordonné une frappe punitive contre le régime de Bachar al-Assad.
Les États-Unis devraient «détruire» les bases aériennes du régime syrien, a déclaré jeudi l'ex-candidate à la présidentielle américaine Hillary Clinton tandis que son ancien rival Donald Trump menace Damas de répondre par les armes à l'«attaque chimique» qui a choqué le monde.
Le centriste Emmanuel Macron, un des favoris de la présidentielle en France, s'est dit jeudi favorable à une intervention militaire pour «sanctionner» le régime de Bachar al-Assad, si sa responsabilité était avérée dans l'attaque présumée à l'arme chimique en Syrie.
Les premières analyses effectuées sur les victimes d'une attaque présumée chimique en Syrie suggèrent qu'elles ont été exposées à du sarin, un puissant agent neurotoxique, a déclaré le ministère turc de la Santé.
Le Conseil de sécurité de l'ONU, réuni mercredi en urgence à propos de l'attaque chimique présumée en Syrie, a repoussé le vote d'une éventuelle résolution de condamnation, le temps pour les Occidentaux de négocier avec la Russie, soutien de Damas.
La chancelière allemande Angela Merkel a qualifié mercredi, via une porte-parole, l'attaque chimique présumée en Syrie de «crime de guerre» devant être puni en tant que tel et exhorté la Russie et l'Iran à faire pression sur Damas.
La Russie a volé mercredi au secours du régime de Damas après la mort de 72 civils, dont beaucoup d'enfants, dans une attaque chimique présumée dans une ville syrienne qui provoque une indignation internationale.
Les États-Unis, la France et le Royaume-Uni ont présenté mardi soir un projet de résolution condamnant l'attaque chimique en Syrie et appelant à une enquête complète et rapide, à la veille d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU.
Un acte «intolérable», voire un «crime contre l'humanité» qui doit être puni: l'attaque «chimique» meurtrière de mardi en Syrie a outré plusieurs capitales, Washington, Londres et Paris accusant Damas qui nie et incrimine les rebelles.
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