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TVA Nouvelles
Les révélations au sujet de la surveillance de journalistes par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) secouent le monde des médias.
Les policiers du Québec devraient retourner sur les bancs d’école pour réviser les lois et leurs devoirs lorsqu’ils demandent des mandats intrusifs pour épier des journalistes.
Après les révélations de l’émission «J.E.» et celles obtenues à la commission Chamberland, le chef du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a condamné les pratiques douteuses des enquêteurs du Service de police de Laval qui se déroulaient à une autre époque.
Les policiers qui ont espionné des journalistes auront refroidi les sources actuelles et futures, craint le journaliste Patrick Lagacé, qui dénonce les moyens d’enquêtes criminelles utilisées pour les traquer.
Les enquêteurs de la Sûreté du Québec ont «déshonoré» leur profession en espionnant six journalistes et en utilisant des ragots mensongers pour obtenir des registres téléphoniques, a dénoncé catégoriquement la journaliste Marie-Maude Denis, jeudi matin.
Des médias concurrents se seraient partagé entre eux des informations privilégiées présume une enquête de la Sûreté du Québec menée sur les fuites journalistiques au sujet de la taupe Ian Davidson à la police de Montréal.
Les enquêteurs de la Sûreté du Québec ont conclu que, même s’ils savaient quels policiers avaient parlé aux journalistes, rien ne prouvait qu’ils avaient divulgué des informations confidentielles.
L’ex-patron de la Sûreté du Québec, Mario Laprise, a assuré jeudi que l’enquête menant à l’espionnage des registres téléphoniques de six journalistes était déjà entamée avant qu’il n’apprenne que le président de la FTQ Michel Arsenault s’était plaint au ministre de la Sécurité publique en 2013.
Le directeur du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), Philippe Pichet, a affirmé lors de son deuxième témoignage devant la commission Chamberland sur la protection des sources journalistiques qu’il ne fermait pas la porte à l’utilisation de fausses informations pour débusquer une source.
Denis Coderre est le seul qui a osé téléphoner au directeur du Service de police de Montréal (SPVM) Marc Parent pour une affaire personnelle parmi les quatre maires qui se sont succédé à la Ville de Montréal entre 2010 et 2015.
L’ex-cadre du SPVM Costa Labos a été victime d’un important trou de mémoire devant la commission Chamberland au moment de dire s’il avait assisté ou non à la fameuse rencontre lors de laquelle un haut gradé du SPVM avait affirmé vouloir «briser la culture du coulage».
L’ex-patron de la division des affaires internes au SPVM s’est distancé des décisions prises par ses enquêteurs dans «l’affaire Lagacé» lorsqu’il a livré un témoignage parsemé de trous de mémoire et de réponses évasives devant la commission Chamberland, mardi.
Les policiers qui ont obtenu le registre cellulaire de Patrick Lagacé ont envisagé de faire circuler de fausses informations afin de voir si elles se retrouveraient dans les médias.
Les chefs du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) et de la Sûreté du Québec (SQ) n’ont pas cherché à connaître les détails des dossiers de journalistes épiés, mais ils tiennent à ce que ces cas leur soient rapportés.
Le projet de loi sur la protection des sources journalistiques du sénateur conservateur Claude Carignan a été adopté par le Sénat mardi soir.
Les données cellulaires du chroniqueur Patrick Lagacé n’ont été sécurisées que neuf mois après que le chroniqueur eut commencé à être épié par la police de Montréal, ce que le chef considère comme «problématique».
Le journaliste Nicolas Saillant du «Journal de Québec» vient de s'ajouter à la liste des reporters qui ont été épiés par des policiers.
Deux juges en fonction ont offert un témoignage mardi devant la commission Chamberland, une situation rarissime pour des magistrats.
La commission Chamberland sur la protection des sources journalistiques ne cherche pas à «blâmer qui que ce soit» ou à «identifier un coupable», a déclaré le président en ouverture des audiences, lundi.
La Sûreté du Québec avait décidé de ne pas donner suite à une plainte sur les fuites dans les médias de l’écoute électronique de Michel Arsenault en 2011. Ce n’est que deux ans plus tard qu’elle a décidé d’enquêter lorsque ce dernier a écrit au ministre de la Sécurité publique, Stéphane Bergeron.
Les demandes de participation et d’intervention à la Commission d'enquête sur la protection de la confidentialité des sources journalistiques ont presque toutes été acceptées par les commissaires, a-t-il été annoncé lundi.
Accusé de partialité, le procureur en chef de la Commission d'enquête sur la protection des sources journalistiques démissionne.
Projet Montréal déplore qu'une attachée politique de Denis Coderre ait fourni le numéro de cellulaire du journaliste Patrick Lagacé au SPVM afin qu'il soit surveillé.
Le chef de police de Montréal, Philippe Pichet, a nié aujourd'hui toute crise de confiance à son égard.
Un projet de loi pour la protection des sources journalistiques au pays a été déposé mardi par le sénateur conservateur Claude Carignan.
Une coalition de journalistes québécois et canadiens demande au gouvernement Trudeau d’enchâsser dans une loi la protection les sources journalistiques.
Le maire de Montréal, Denis Coderre, recule et annule l'enquête administrative qu'il voulait mener sur l'espionnage des journalistes par le SPVM.
Après le SPVM et la SQ, TVA Nouvelles a appris qu'un autre corps policier d'envergure au Québec, celui de Laval, a entrepris une chasse aux sources à l'interne, dans le but d'identifier qui, parmi son personnel, a fourni une copie de la contravention du maire Denis Coderre pour excès de vitesse.
Même s’il nie avoir ordonné au Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) la tenue d’une enquête pour savoir qui a fourni des informations au chroniqueur de «La Presse» Patrick Lagacé dans une affaire datant de 2014, le maire Denis Coderre a reconnu lundi en avoir parlé au chef du SPVM de l’époque Marc Parent.
Denis Gallant s’estime tout à fait légitime de mener l'enquête administrative confiée par le maire Denis Coderre, pour faire la lumière sur la surveillance des journalistes, et ce, même si cette enquête sur les sources semble avoir été déclenchée par une plainte du maire auprès de l'ancien directeur du SPVM.
Le chef par intérim de Projet Montréal, Luc Ferrandez, demande au maire Denis Coderre de s'excuser parce qu'il aurait «manqué de jugement» en intervenant directement auprès de la direction du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) en 2014 au sujet de fuites le concernant.
Le maire de Montréal, Denis Coderre, affirme s'être plaint auprès de l'ex-chef de police, Marc Parent, au sujet de deux reportages diffusés à TVA Nouvelles. C'est ce qu'il a déclaré sur les ondes du 98.5 FM, lundi matin.
Bien qu’il dit avoir encore confiance dans le directeur de la police, le maire Denis Coderre fera une enquête sur le SPVM afin de faire la lumière sur la surveillance des journalistes.
Le chef de police de Montréal n’a pas dit la vérité sur l’espionnage des journalistes ou ignore ce que font ses troupes, disent les partis de l’opposition provincial et municipal.
Le Bureau de l'inspecteur général de la Ville de Montréal (BIG) compte dans ses rangs un ancien haut gradé de la Sûreté du Québec qui a été mêlé à l’enquête au cours de laquelle six journalistes ont été espionnés.
Ottawa refuse de s’engager à demander aux agences fédérales de sécurité si des journalistes canadiens ont été épiés par le passé, comme c’est le cas au Québec.
Tous les registres téléphoniques du chroniqueur Patrick Lagacé entre les mains de la police de Montréal ont été mis sous scellés, sur ordre de la Cour supérieure, ce vendredi.
Le gouvernement Couillard a-t-il bien fait de déclencher une commission d’enquête à la suite du scandale des journalistes espionnés par des corps policiers?
Le maire de Montréal, Denis Coderre, semble ignorer le rôle de l'inspecteur général en déclarant vouloir lui confier une enquête sur la surveillance des journalistes par le SPVM, croit Projet Montréal.
L'avocat Christian Leblanc a été choisi à l'unanimité par une douzaine de chefs des principales salles de nouvelles du Québec pour siéger sur la commission d'enquête mandatée pour se pencher sur la surveillance policière des sources journalistiques.
Le service du contentieux de Québécor a mis en garde la Sûreté du Québec (SQ) dès 2013 sur le danger de surveillance de journalistes ou salles de presse de la province.
Les communications du journaliste du «Journal de Montréal» Éric Thibault ont été surveillées de février 2009 à mai 2013, a-t-il affirmé jeudi. Le journaliste Alain Gravel pour sa part a fait l’objet de surveillance de 2008 à 2013.
L’ancien ministre des Finances du gouvernement Charest, Raymond Bachand, assure qu’il n’a «jamais» prévenu l’ancien président de la FTQ, Michel Arsenault, qu’il était sous enquête.
Le député péquiste Pascal Bérubé estime que la création d’une commission d’enquête pour faire la lumière sur l’espionnage de journalistes par la police est une bonne décision dans les circonstances.
Justin Trudeau assure que les journalistes ne sont pas surveillés par les agences fédérales de sécurité comme c’est le cas au Québec.
Estimant être devenu une source de «distraction» au sein de son caucus, le député Stéphane Bergeron se retire de ses fonctions de porte-parole du Parti québécois en matière de Sécurité publique.
La Coalition Avenir Québec (CAQ) demande au gouvernement libéral de lancer une enquête publique sur l’affaire des journalistes espionnés par les corps policiers, jugeant qu’une telle mesure devient «incontournable».
Ken Pereira
sonneur d'alerte
Alors que l’affaire des journalistes espionnés par des corps policiers continue de prendre de l’ampleur, un expert en relations publiques y voit une «crise» qui risque de bouleverser profondément les façons de faire au Québec.
La surveillance des registres téléphoniques d’au moins six journalistes par des policiers, en 2013, serait une première en vingt ans pour la Sûreté du Québec, a fait savoir mercredi le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, qui a donné le feu vert à une enquête administrative.
Les partis d’opposition à Québec s’inquiètent d’apprendre qu’en plus du SPVM, la SQ a aussi épié des journalistes – dont au moins un du «Journal de Montréal» – et pressent le gouvernement d’en faire davantage afin de protéger la liberté de presse.
Le chef de police de Québec, Michel Desgagné, affirme que son service n’a jamais lancé une enquête visant la surveillance de journalistes.
Alors que Justin Trudeau promet de faire le «nécessaire» pour défendre la liberté de presse, Thomas Mulcair demande la tenue d’une enquête fédérale.
La Commission de la sécurité publique (CSP) de Montréal demandera des explications à huis clos au directeur du SPVM, Philippe Pichet, au sujet de l'espionnage des journalistes, mais un rapport public a été promis.
Près des trois quarts des Québécois réprouvent la mise sous surveillance des journalistes par la police, révèle un sondage Léger TVA Nouvelles/Journal de Montréal, réalisé mardi.
Le Parti québécois exige une protection des sources journalistiques qui dévoilent des scandales gouvernementaux, ce qui n'est pas prévu dans le projet de loi déposé par les libéraux.
Les analystes politiques de l’émission «La Joute», diffusée à LCN, ont félicité le gouvernement de Philippe Couillard pour l’annonce de trois mesures afin d’encadrer la surveillance des journalistes.
Dans la foulée de l’affaire du chroniqueur épié par la police de Montréal, le ministre fédéral de la Sécurité publique refuse de dire si des journalistes canadiens font l’objet de surveillance par les corps de police fédéraux.
Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) a déclenché le 26 avril dernier, une chasse aux sources journalistiques sans précédent au sein de son propre service de police.
Philippe Pichet
directeur du SPVM
Au lendemain de la révélation de l’espionnage du chroniqueur Patrick Lagacé par les policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), deux autres journalistes surveillés par le corps policier ont pris la parole, mardi, lors de l’émission de Mario Dumont, à LCN.
Yves Francoeur
président de la Fraternité des policiers et policières
Un texte dénonçant l’espionnage électronique par la police de Montréal dont a été la cible le chroniqueur Patrick Lagacé a été publié dans les principaux médias du Québec ce matin.
Le directeur du SPVM, Philippe Pichet, devrait reconsidérer son poste, croit le président de la Fraternité des policiers.
Les analystes politiques de l’émission «La Joute», diffusée à LCN, se sont dits très préoccupés par la surveillance électronique menée auprès du chroniqueur Patrick Lagacé par les policiers du SPVM.
Troublé et surpris par l’espionnage du téléphone du journaliste de «La Presse» Patrick Lagacé, le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, va chercher à s’assurer que la police de Montréal a fait correctement son travail.
Le maire de Montréal, Denis Coderre, s'est dit préoccupé par l'espionnage du chroniqueur de «La Presse» Patrick Lagacé par ses policiers, mais il ne veut pas se mêler des affaires du SPVM.
La députée caquiste et ancienne journaliste, Nathalie Roy, s’est dite «très inquiète» de l’espionnage du téléphone du journaliste Patrick Lagacé, par le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM).
Are you a journalist? The police spying on you specifically to ID your sources isn't a hypothetical. This is today. https://t.co/6JtOIb7Q4n pic.twitter.com/p4pURXH4nU— Edward Snowden (@Snowden) 31 octobre 2016
Are you a journalist? The police spying on you specifically to ID your sources isn't a hypothetical. This is today. https://t.co/6JtOIb7Q4n pic.twitter.com/p4pURXH4nU
Projet Montréal demande que le directeur du SPVM, Philippe Pichet, soit suspendu temporairement le temps de faire une enquête sur la surveillance électronique effectuée auprès du chroniqueur de «La Presse» Patrick Lagacé.
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